Axes de recherche

L’innovation comme moteur

Gedeon Richter place les innovations, les normes technologiques et la rapidité au cœur de ses actions. Dans cet esprit, des ressources considérables ont été mobilisées au cours des années passées en vue du renouvellement des laboratoires biologiques et de la modernisation des infrastructures.
À ce jour notre site de recherche et développement à Budapest est le centre de recherche pharmaceutique le plus important de la région de l’Europe centrale et de l‘Est, employant 900 collaborateurs.
La recherche fondamentale, dans la phase clinique précoce (phase I) et l’innovation constante sont les principaux piliers de la société depuis sa création en 1901.
Parallèlement à la recherche, des génériques ainsi que de nouveaux procédés chimiques sont développés.

Plus de 10 % du chiffre d’affaires investis dans la recherche et le développement.

Reconnaissance de cette exceptionnelle force d’innovation par la remise de la médaille d’or de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (WIPO) à Gedeon Richter en 1996.

Des partenariats industriels et scientifiques au service de l’innovation

Collaboration avec des laboratoires pharmaceutiques internationaux.
Programmes de recherche communs avec plus de 30 départements de recherche universitaire de renom et instituts de recherche universitaire en Hongrie.

La biotechnologie : solution d’avenir

En 2007, fondation de Richter-Helm Biologics en Allemagne, en association avec Helmag, groupe industriel reconnu pour son savoir-faire et son excellence opérationnelle, spécialisé dans la biotechnologie utilisant des souches bactériennes comme système d’expression. Il fabrique des protéines recombinantes et permet ainsi à Gedeon Richter d’élargir ses capacités de recherche et de développement.

Gedeon Richter a investi 84 millions d’euros dans la ville hongroise de Debrecen. Ce projet a été finalisé en 2012. La nouvelle infrastructure biotechnologique produira dans un premier temps des échantillons destinés aux essais cliniques utilisant des lignées cellulaires de mammifères comme système d’expression et fabriquera par la suite des produits biopharmaceutiques.

L’infertilité

L’infertilité est définie par l’incapacité à concevoir après des rapports sexuels réguliers non protégés :

pendant au moins un an pour une femme de moins de 35 ans,
pendant six mois pour une femme de plus de 35 ans ⁽¹⁾.

L’infertilité est inexpliquée dans environ 30 % des cas.
Les causes de l’infertilité peuvent être :

un dysfonctionnement de l’ovulation,
un déficit du nombre et du volume des spermatozoïdes,
des lésions tubaires,
l’endométriose.

Le taux d’infertilité est en hausse chez les femmes, en particulier dans la tranche d’âge 35-44 ans. Celles-ci ont en effet tendance à retarder leur maternité⁽¹⁾.

80 millions de couples sont infertiles dans le monde⁽¹⁾

Europe : 10 millions
États-Unis : 6 millions

PGL1001 (antagoniste de la somatostatine, SST-ATG)

Stade de développement : pré-clinique
PGL1001 est un antagoniste de la somatostatine (SST-ATG) qui permettrait d’accélérer le recrutement de follicules immatures de la réserve folliculaire ovarienne (2). Ceci pourrait amener davantage de follicules à répondre à la stimulation des gonadotrophines et éventuellement produire un ovocyte.
PGL1001 pourrait devenir le premier traitement induisant l’augmentation du nombre de follicules sensibles à la gonadotrophine chez les patientes ayant une réserve ovarienne diminuée ou vieillissante, et suivant un programme d’assistance médicale à la procréation.

WHO Technical Report Series 820, 1992
Gougeon A, Delangle A, Arouche N, Stridsberg M, Gotteland JP, Loumaye E, Kit ligand and the somatostatin receptor antagonist, BIM-23627, stimulate in vitro resting follicle growth in the neonatal mouse ovary”, Endocrinology 2010 Mar;151(3):1299-309

L’endométriose

L’endométriose est une pathologie gynécologique bénigne caractérisée par la présence de tissus formés de cellules endométriales fonctionnelles se développant en dehors de la cavité de l’utérus, le plus souvent sur le péritoine, les ovaires et l’intestin.
Estrogéno-dépendant, l’endomètre prolifère pendant le cycle menstruel. À chaque menstruation, les lésions ectopiques saignent et entraînent des douleurs, une inflammation et la formation d’adhérences.

Principaux symptômes de l’endométriose :

Douleurs pelviennes chroniques
Dysménorrhée (règles douloureuses)
Dyspareunie (rapports sexuels douloureux)

L’endométriose est aussi une des principales causes d’infertilité.

Il s’agit d’une affection très fréquente chez les femmes en âge de procréer qui peut évoluer sans symptômes.
Parmi les femmes consultant pour infertilité, l’incidence de l’endométriose est de 30 à 50 %. Chez les femmes souffrant de douleurs pelviennes chronique, l’incidence de l’endométriose peut aller jusqu’à 70 à 80 %.

Les thérapies actuelles ne permettent pas toujours une prise en charge optimale de cette pathologie. Certains médicaments sont symptomatiques (contraceptifs oraux ou progestatifs), d’autres traitements sont plus agressifs et visent à supprimer l’activité ovarienne. L’utilisation des agonistes de la GnRH induit une suppression des estrogènes circulants.

PGL2001 (steroïd sulfatase inhibitor, STS-I)

Stade de développement : phase IIa
PGL2001 est un inhibiteur de la stéroïde sulfatase (STS-I), en prise hebdomadaire, en cours de développement pour le traitement de l’endométriose et le soulagement de la douleur associée. Les stéroïdes sulfatases (STS) sont des enzymes exprimées dans des tissus dont la croissance est estrogéno-dépendante.
Dans ces tissus, les STS convertissent les estrogènes et les androgènes inactifs dans leurs formes biologiquement actives correspondantes.
PGL2001 pourrait donc ouvrir la voie à une nouvelle classe thérapeutique dans le traitement de l’endométriose légère à modérée (1) et d’autres affections gynécologiques bénignes.

S. Colette, S. Defrère, J.C. Lousse, A. Van Langendonckt, J.P. Gotteland, E. Loumaye, and J. Donnez, Inhibition of steroid sulfatase decreases endometriosis in an in vivo murine model Hum. Reprod. (2011) 26(6): 1362-1370 first published online March 25, 2011 doi:10.1093/humrep/der079

La psychiatrie

Les troubles bipolaires, connus sous le nom de psychose maniaco -dépressive, sont caractérisés par des changements inhabituels dans l’humeur, l’énergie, les niveaux d’activité, et la capacité à effectuer des tâches quotidiennes. Les patients touchés oscillent entre des » épisodes d’humeur » se manifestant comme un épisode maniaque (surexcitation, irritabilité extrême, pensées qui défilent, difficultés de sommeil) et des épisodes dépressifs (tristesse extrême, fatigue, ou désespoir), ou une combinaison des deux. La dépression qui se produit chez les patients atteints de trouble bipolaire est appelé « la dépression bipolaire ».

Dr Chantal Henry et Dr Christian Gay,« Maladie maniaco-dépressive ou troubles bipolaires » [archive],‎ janvier 2004 (consulté le11 septembre 2011)